a) Recenser l’adresse précise des Avocats et leur cabinet : à cette fin, il vaut mieux avoir un registre de données sur l’ensemble des Avocats du Mali et leurs cabinets, promouvoir l’application efficiente des textes encadrant la profession d’Avocat et ceux relatifs à la CARPA et sanctionner rigoureusement toutes les violations qui leur seront portées,
b) Pour surmonter les difficultés, l’augmentation substantielle des moyens du Barreau constitue un préalable : pour cela, le Barreau doit rechercher et identifier les sources de financement à son profit dont entre autres le relèvement de des frais de consignation des taxations d’honoraires auxquels seront appliqués un droit proportionnel à convenir, du coût de la cotisation ordinale, du coût de l’acquisition des vignettes de plaidoirie des macarons, de la carte professionnelle car on ne peut pas objectivement avoir la seule carte d’identité indéfiniment en ce que les traits physiques changent au bout d’un certain nombre d’années,
c) Pour faire face aux épreuves de la maladie, il faut intégrer le Barreau à un régime d’assurance maladie obligatoire*,
d) Pour un dynamisme, il faut faciliter et multiplier les échanges entre les Barreaux les universités et grandes écoles avec la proposition que des initiations aux questions institutionnelles et juridiques soit proposées aux étudiants depuis la phase du lycée en classe terminale,
e) Pour une meilleure articulation avec le pouvoir public, il faut favoriser les échanges constants entre le Barreau et le ministère de la justice au profit duquel il faut faire un plaidoyer dans le sens du renforcement de son budget pour permettre de multiples formations communes de l’ensemble des acteurs de la justice,
f) Il faut faciliter l’intégration des jeunes Avocats dans les organes ordinaux, se doter d’outils numérique qui facilite la gestion du Barreau, mener un plaidoyer en faveur de l’intégration des nouvelles technologies dans l’administration et les procédures judiciaires auprès des pouvoirs publics,
g) Il faut encourager l’installation des Avocats dans les régions et davantage, contribuer à l’encrage de l’Etat de droit en œuvrant à fin que les Avocats soient plus présentatifs au sein des institutions au Mali et à l’international, qu’ils soient constitués dans les dossiers qui concernent l’Etat du Mali et qu’ils puissent travailler dans les projets et programme publics comme conseil juridique par exemple ou consultant.
h) Il faut rappeler, à chaque occasion qui se présente, aux autorités leurs obligations,
i) Il faut informer et former les citoyens à travers la publication dans les langues nationales des textes de loi,
j) Il faut organiser régulièrement de l’examen du CAPA pour la relève. Le déficit d’Avocat crée le vide qui est occupé par des parajuristes qui n’ont pour la plupart ni la compétence juridique ni le professionnalisme ni la moralité qui sied. Il en résulte de nombreux manquements dans les actions de défense initiée et mise en œuvre par les parajuristes en la forme et au fond et compromettent les intérêts des personnes qui leur demandent conseil. La solution passe par l’accompagnement des Avocats en termes matériels et financiers, dans leur établissement dans les régions. Passer sept (7) ans sans examen est excessif,
k) Il faut valoriser les modes alternatifs de règlement des litiges, faciliter le travail collaboratif qui améliore la prestation et rechercher la célérité dans les procédures judiciaires et surtout renforcer la loyauté du combat judiciaire,
l) Enfin décider d’un traitement mensuel au profit du Bâtonnier élu comme tous les autres Barreau le font dans l’espace UEMOA.